Pour préserver votre liberté, cette zone est sous la surveillance bienveillante de la section de répression des infractions liberticides

vendredi 22 avril 2011

Le concombre, hideux légume fruit du potager infernal d'un Lucifer végétalien

Brah brah, la vie c'est Trop.
Trop de gens à voir, d'endroit à vivre, de choses à faire. Trop de possibilités.

Pas assez de temps.

Temps que l'on jette par les fenêtres.'Videmment, perdre son temps c'est aussi un choix. Un gros connard disa (du verbe diser) tantôt un truc approximativement du style 'Blah blah temps qu'on a aimé perdre pas perdu blah'. Mais merde.

Trop d'espace, le plus petit coin perdu déjà trop vaste pour qu'on puisse l'embrasser et s'en saisir.
Trop de gens, qu'on verra sans connaître, ou qu'on connaitra sans voir.
Trop de saveurs, couleurs, odeurs, qu'on va oublier, gâter, ignorer.
Trop de choix, de possible, de liberté.

Blah blah en notre finitude d'être imparfait s'entrechoquent la soif d'infini, ce besoin de galoper comme un poney nain vers l'absolu, et notre nature lourde et terrestre qui aime le borné, les clôtures et délimitations, les lignes droites et les frontières, les murs et les cartes, les prévisions et le concrete, en un mot comme en 345 (et 2578 si l'on compte les synonymes associés)

[ Pause épluchage concombres ] Il est sympa step-père de faire la cuisine mais on a du personnel prévu à cet effet pas besoin de se salir les patounes [ Pause épluchage concombre ]

le zôm (et la fâme aussi, mais le mot zôm contient le groupe fâme en tant qu'il désigne la zunânité, msuivez ?) a une intelligence reptilienne. Cette intelligence, à ne pas confondre avec le cerveau reptilien, se manifeste avec la petite salope de voix qui nous chuchote: "On est pas bien là à glander dans notre gentillette monotonie quotidienne ?" et nous empêche de retourner la vie et le monde en général comme un gant de toilette sous un troupeau de tapirs volants.

Si je devais chercher à donner une preuve (dogmatique) de l'existence de l'âme, je parlerais de l'impression d'enfermement que l'on ressent parfois dans la carapace corporelle, de ce désir de dépasser en vivacité le corps et les choses, de l'entrevision que l'on fait parfois de ce que serait notre volonté *cataclop*(1) un fois retirée la bride de la contingence charnelle et terrestre.

*cataclop cataclop*(2)


(1) Bruit du mont saint-michel en vitesse de croisière (28 nœuds marins).
(2) Same shit as upstair.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire