Aux immensités désertiques qui me cernent de toutes parts, à la virginité intacte de ce sol inexploré, aux lecteurs fretillants mais panés encore, salut ! Ceci est mon petit bout d'internet à moi, un lieu plein d'Amour et de Tolérance que je vais chérir et autour duquel je vais établir des kilomètres de murs barbelés, de miradors, de fosses à pieux, de champs de mines antipersonnelles pour éviter que des étrangers n'entrent.
Je voudrais, avant de commencer à vomir ma bile sur des sujets sans importance, revenir sur l'étymologie très particulière du mot "blog", qui provient en ligne directe de la locution latine Vomitum partuum caligae es vitus larvae, que l'on traduit d'ordinaire littéralement par "je répands ma vie sur vos sandales car je suis une larve". Cette expression était employée par les tribuns romains pour définir l'orateur qui utilisait son temps de parole pour décrire les travaux de réfection de l'atrium de sa villa, les travaux de réfection que le Temps entreprenait sur sa femme, ou tout autre sujet sans implication politique évidente. Avant cela, au second millénaire avant JC, le concept de "blong" renvoyait dans la religion Maya à l'aide du prêtre officiant qui nettoyait l'hémoglobine des sacrifices en se roulant au sol et psalmodiant le "ti utoca lasaam galil souel", chant consacré dans lequel il est question de nettoyer les viscères impures souillant le temple pour la plus grande gloire du dieu des femmes et des taches ménagères, Sluu Pihon Ta.
Notons aussi que les bonobos à crête d'Équateur se servent des feuilles d'un arbuste appelé Blongus, variété tropicale de fougère, pour se Froumfroum le panpan après avoir Spronfspronf.
Si je me fais bien comprendre.
Si je me fais bien comprendre.
Non, mesdames et messieurs, ici, je ne vais pas gloser sur les titanesques pans du triomphal monument à la gloire de la médiocrité ambiante qu'est mon impitoyable existence de punaise. Je ne vais pas non plus, comme un ado attardé, pratiquer la masturbation intensive sur mon style littéraire, et si mon nez s'allonge subitement (mon nez, j'ai dit) pendant que je tapote malhabilement ces phrases, ce n'est rien d'autre qu'un des nombreux effets secondaires dû aux OGM (aussi connus sous le nom de "si votre mort nous est rentable, crevez, consommateurs) contenus dans mes céréales Cronche.
Ce blog parlera donc de... Donc... Voilà... Il parlera.
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