Je me demande le regard que l'avenir portera sur notre temps. Ce n'est pas le nazisme la cause de notre ère du dépit, de la désillusion, du désenchantement. La rupture du charme n'est pas due à une remise en cause de notre nature propre induite par les exactions passées de nos frères, mais provient plus surement d'un second deuil. Car dieu est mort, et nous avons été déçus par la technique, notre dieu remplaçant, qui, pétrole et fibre optique, est mort à son tour. Cette déception sonne aussi le glas de notre espérance. L'homme, nous le savions, est par définition une [mot présent dans la banque de donnée mais présentement introuvable] de fabrication, nous comptions sur les machines pour nous racheter, pour être parfaites à notre place et façonner un monde à leur image. Les machines, ces faux prophètes, continuent de nous guider malgré la révélation de la supercherie, et nous, de les suivre aveuglement dans l'abîme alors même que la Technique est gisante. Le salut ne viendra pas des processeurs, mais de l'homme, qui seul, peut s'arracher à cette servitude et chercher la rédemption en
En attendant, mon réveil, cette brute esclavagiste, me tire du lit demain à huit heures, donc bonne nuit.
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