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mardi 29 mars 2011

Suprématie blanche (Titre alternatif: Salut les RG !)

Hello children, ici votre philopathe-sociopute préféré.
Aujourd'hui, nous allons tirer à boulets rouges sur la plèbe, et dans ce cas précis sur les plus pitoyables de ses représentants, j'ai nommé les caissières, que nous appellerons ici agentes de caisse dans la plus pure tradition démocratico-liberticide euphémisante. Évitons cependant d'arroser de mépris le terreau de cynisme sur lequel s'épanouit le ténia de nos préjugés et contentons nous de faits solides et établis, donc incontestables.

Première constatation: les agentes de caisse font un travail agréable dont les implications variées se déclinent en une multitude de joyeuses tâches annexes.
Remarque critique: En dépit de cela, quand je passe à la caisse de mon dépôt de merde agroalimentaire habituel, vers 19h30, l'agente de caisse a toujours le regard bovin, les babines tombantes ou retroussées et l'épine dorsale tordue façon poirier après Katrina. La sordidité de son hexis corporelle ne trouve rivale que dans la gélatineuse salutation qui dégouline de sa lippe sans grâce aux airs de limace.

Seconde constatation: La "profession" de l'agente de caisse est rendue encore plus attrayante par le contact -presque un frottement- continu avec les dominants racés de tous poils qu'elle suppose.
Remarque critique: Bien qu'elles soient en constant contact avec la frange haute de la population, et soient donc sensées patauger avec servilité béate dans la pitié polie de leurs maitres, les agentes de caisse se montrent rustaudes et insolentes. Elles s'adressent en effet aux maitres (usagers de la caisse en général) sans l'obséquiosité requise et en les regardant dans les yeux.

Troisième constatation: Il faut noter le grand avantage de cette profession, la mélodie enchantée et omniprésente des machines à bips qui berce les agentes de caisse tout le long de cette sinécure de "travail".
Remarque critique: Comme si elle n'avait pas été toute la journée choyée par des usagers de caisse attentionnés tandis que ses oreilles recevaient en permanence le caviar musical des machines à bips, l'agente de caisse reste mollement réfractaire à l'autorité du client.

Conclusion générale: L'inertie de la bête à l'arrêt est considérable, cela était une des hypothèses de départ, qui se trouve confirmée. Tout n'est pas perdu, notons que même dans le lumpenproletariat sur lequel se paluche Marx, le vil animal agente de caisse a informellement un statut d'esclave, intouchable parmi les intouchables. Nous pouvons déduire de la mentalité primitive et grégaire de troupeau qui fait fi de l'intrication des mailles resserrées des relations intersubjectives que toutes tentatives de dressage de la race rétive seront vaines.

Solution préconisée: Définitive mais pas Finale, restons humains.


En tant que représentant du bas peuple ayant interiorisé la violence symbolique subie, je travaille par cet article à la pérennisation du système de domination par l'apologie implicite de la méritocratie néolibérale rampante.

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